More & more Etudes/Métier: Etudiante en art, club de chant et danse Statut: Marié(e) Citation: Euh, une seconde je vous prie, j’appelle de mon Hamburger Phone !
« sois celle que tu veux être et non celle que l'on aimerait voir »
NOM: Howard PRÉNOM(S): Melina Adenora-May SURNOM: Ade, blondie, Adenora... AGE: 20 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 27 février à Miami ORIGINE(S): Américaine et italienne STATUT: Mariée mais célibataire ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuelle CLASSE SOCIALE: Aisée ÉTUDES/MÉTIER: Étudiante en art CLUB: Chant et Danse GROUPE: A looser like me AUTRE ? Elle vient récemment de changer de groupe au sein de l'université et appartenait avant aux Dancing Queen
PSEUDO: HerSunshine. PRENOM: Charlyne AGE: Bientôt 17, t'y crois toi ? PAYS: Amérique CONNEXION: 7/7 rien que pour vous OU AS-TU CONNU LE FORUM ? Question conne TES IMPRESSIONS: Sans commentaire A AMELIORER/AJOUTER ? Bah oh dis que c'est moche tant que t'y es ! CELEBRITE SUR L'AVATAR: Dianna Agron CODE:
AUTRE? J'aime les sandwichs au thon et mon petit cœur bien entendu
Dernière édition par M. Adenora-May Howard le Lun 9 Avr - 11:07, édité 2 fois
Coucou, c'est moi
M. Adenora-May Howard
Messages : 149 Date d'inscription : 29/02/2012
More & more Etudes/Métier: Etudiante en art, club de chant et danse Statut: Marié(e) Citation: Euh, une seconde je vous prie, j’appelle de mon Hamburger Phone !
Ma vie commence à Miami, en Floride, sans doute l’une des plus belles villes des Etats-Unis. J’ai vu le jour un certain 28 février, quelques minutes avant mon frère jumeau et le moins que l’on puisse dire c’est que même ce jour-là, nous avons réussi à en faire baver nos parents… Enfin nos parents, c’était un très grand mot. Le truc c’est mes parents avaient fait appel à une mère porteuse car madame Howard avait peur de prendre du poing, celui qu’elle avait eu tant de mal à perdre après la naissance de Mason. Bref, il était 4h du matin quand le travail commença pour la jolie blonde. Elle appela son mari au beau milieu de la nuit alors que celui-ci était de garde à l’hôpital de la ville mais malheureusement pour elle, elle dut se débrouiller seule, avec l’aide de la voisine qui avait accouru suite à son coup de téléphone, car il était bien trop tard pour la conduire à la clinique. Je n’ai jamais connu ma mère, ni même mon père d’ailleurs, seulement ma famille adoptive et cela ne m’a posé aucuns problèmes puisqu’ils n’étaient pas prêts à élever des enfants. Pour nous, c’était tout à fait naturel et puis, à quoi bon se plaindre quand on obtient tout ce que l’on veut en un claquement de doigts ? Chez les Howard, c’est comme ça que ça fonctionnait. Un père toujours absent, une mère trop occupée à s’occuper d’elle, nous ne pouvions compter que sur les domestiques et Mason bien sûr qui était comme un second père pour nous malgré son jeune âge. Quand j’étais gosse, je me laissais entrainer par mes frères dans les pires conneries qui puissent exister. Au début, ce n’était que des blagues puériles, nous cachions des araignées dans le sac à main de la femme de ménage, nous nous roulions dans la boue pour lui compliquer la tâche ou jetions des bombes d’eau du haut des escaliers quand celle-ci s’apprêtait à monter pour nous obliger prendre notre douche. En grandissant, ce fut de pire en pire. Les soirées en pleine semaine qui mettaient l’hôtel familial sans dessus dessous, les amis qui vivaient à la maison ou encore les copines de mes frères qui s’appropriaient ma salle de bain jusqu’à ce que je défonce la porte. Bref, on en faisait voir de toutes les couleurs en ramenant du monde ou en désertant pendant plusieurs jours et c’est seulement lorsque l’escalier principal fut totalement détruit et que l’une des gouvernantes fut envoyée à l’hôpital suite à une crise cardiaque que les parents ont enfin compris la gravité du monde dans lequel nous nous étions enfermés. « Vous êtes irresponsables ! On vous faisait confiance ! Vous allez avoir 18 ans ! Et toi Mason, je te pensais plus mature que ça ! Comment as-tu pu les laisser faire une telle chose ? » C’était la première fois que mon père rentrait un week-end de juillet. Ma mère était en train de pleurer comme une madeleine dans la cuisine depuis une bonne dizaine de minutes alors que nous étions en train de passer un mauvais quart d’heure. Têtes baissées, en ligne –pire qu’à l’arme-, je pouvais entendre Luckaël gloussait à côté de moi alors que Mason lui donnait des coups de pieds discrètement pour le faire taire. Suite aux propos de mon père, je relevais la tête brusquement avant de dire toute fière de moi et encore dans un état second. « Yeah ! C’était son idée aussi p’pa ! Et puis, on voulait juste s’amuser, on ne pensait pas que les événements allaient… Comment dire… Tourner à la plus belle soirée de ma vie ! » Je me mis à rire alors que mon père devenait rouge écarlate. Instinctivement, je rabaissais la tête alors que mes frères devaient tout juste de tourner le regard vers moi, tout sourire aux lèvres. Contrairement à la plupart des familles de notre quartier, nous nous entendions très bien entre nous mais également avec toutes ces autres personnes venant des autres classes sociales. Je n’étais pas prétentieuse, superficielle et snobe, je m’en fichais pas mal de ce qu’on pensait de moi, je voulais juste vivre ma vie comme bon me le semblait tout en ayant bonne réputation. C’est comme ça qu’on m’avait appris à vivre à Miami. Suite à cette soirée, nos parents on décidait de nous envoyer à Los Angeles. Des amis leur avaient conseillé cette grande université qui était apparemment très calme et surveillée. Un endroit parfait pour des jeunes turbulents comme nous l’étions.
Los Angeles de son autre nom, le P-A-R-A-D-I-S ! J’avais débarqué à Los Angeles avec mes frangins à l’âge de 18 ans, quelques semaines après cette fameuse fête à Miami, après que notre père nous ait interdit de fêter notre anniversaire par peur que des débordements plus importants aient lieu. Dans tous les cas, nous nous étions bien rattrapés à notre arrivée. Toujours coulés tous les trois ensemble, nous avions décidé d’organiser une « petite fête » dans cette magnifique villa que les parents nous avaient gentiment offert comme cadeau d’arrivée dans notre nouvelle ville. Le soir même, la fête commençait, le soir même nous avions droit à un appel de madame Howard en pleurs suite à la séparation. Elle nous les aura vraiment toutes faites, elle qui ne se préoccupait jamais de nous quand nous étions à Miami. Une bouteille à la main, j’avais réussi à me faufiler dans la foule à quatre pattes à la recherche de mon téléphone portable que je finis par retrouver et, c’est en criant pour me faire entendre que je répondais à ses questions tout naturellement. Une fête ? Non, comme toujours, Luckaël avait mis la musique trop fort. Lançant le portable à l’autre bout de la pièce en criant aussi fort que je le pouvais, je dérangeais mes frères qui avaient l’air plutôt occupé suite aux ordres de ma mère qui voulait parler à ses « bébés » je vous jure, une vraie folle cette femme. « Oh oh les mecs, c’est m’man ! » Soupirant, c’est Lucka qui finit par s’emparer du téléphone en premier et comme toujours, il rajouta une couche à mes propos. « M’man, on vous déteste ! Los Angeles sérieusement ? Putain mais c’est le trou du cul du monde votre université là y a que des coincés et… Oh putain je dois te laisser, je te passe Mason ! » Ayant repéré un groupe de filles dans l’entrée principale, il n’était pas étonnant que celui-ci balance le portable par terre pour s’occuper de l’accueil. Alors que j’étais en train de danser au milieu de tous dans le salon, bien trop préoccupée par ce qui se passait autour de moi, Mason finit par quitter le salon en direction des chambres, ajoutant de loin à l’attention de mon frère jumeau : « Vas te faire Lucka, tu vois pas que je suis occupé là ! » Je lui lançais un clin d’œil de loin en rigolant parce que je dois dire qu’il était plutôt doué pour toutes les faire tomber dans ses bras ou plutôt dans son lit. Ma mère ? Je ne sais vraiment si elle avait fini par raccrocher ou si la connexion avait été coupé suite aux piétinements des talons et des baskets sur mon pauvre petit portable qui a dû faire un séjour dans la poubelle le lendemain matin, la seule chose dont je me souviens fut qu’on eut droit à une jolie morale le lendemain matin de « bonne heure » alors que tout le monde dormait un peu partout dans la villa. Des soirées comme celle-ci, j’en voulais tous les jours ! C’est pour cela que je vivais, pour cela qui ma vie était si cool, que ma réputation à l’université était impeccable et que j’avais pu entrer dans l’équipe des cheerleaders sans la moindre difficulté. Certaines m’enviaient, d’autres me détestaient. Les mecs ? Je les prenais et les jetais quand je n’en voulais plus. J’étais une vraie garce, une manipulatrice, une séductrice qui tenait à sa popularité après, soit on me détestait, soit on m’adorait, je m’en fichais pertinemment. J’avais la vie dont toutes les jeunes femmes rêvaient, je pensais m’en tirer comme ça mais, ce ne fut pas le cas. Pourquoi ? Parce que des gens bizarres résident à Los Angeles. Des personnes qui vous sont totalement inconnus et pourtant si proche. Encore une soirée et tout aller basculer.
Cette vie, j’ai toujours cru que c’était mon destin, que je mourais d’une overdose lors de la plus grande fête du siècle. Je pensais que j’allais devenir la superstar des terrains de football comme je l’étais actuellement à l’université. J’avais tout pour réussir ma vie, du fric, des frères géniaux, des amis que je considérais plus comme des esclaves, je sortais avec tous les gars populaires de Los Angeles et j’étais une super organisatrice de soirée. Une garce à l’état pur et j’étais bien dans ma peau, dans la peau de cette jeune femme, de ce personnage qui avait pris possession de mon corps depuis enfant. Jusqu’à cette soirée chez Julian, mon petit-ami du moment. Nous avions tous les deux abusés de l’alcool, de l’extasie qui tournait partout dans la maison, nous étions en train de nous embrasser dans la cuisine alors qu’il avait réussi à faire sortir tout le monde et, c’est entre deux baisers qu’il finit par avouer tout en descendant la fermeture de ma robe : « Je suis dingue de toi, je crois que t’es la femme de la vie. » A peine eut-il fini sa phrase que mon portable vint à retentir et, c’est tout naturellement que je le pris en posant ma main contre la sienne pour qu’il s’arrête. « Mademoiselle Howard arriver-t-elle à prouver son amour autrement que par des mots ? Un mariage, cap ou pas cap ? » Alors qu’un large sourire se dessina sur mon visage, je chuchotais « cap » pour moi-même tout en me mordant la lèvre avant de laisser tomber mon portable sur la table sur laquelle j’étais assise puis, après avoir embrassé Julian une dernière fois, je finis par me lancer. « Si tu savais comme je t’aime. Suis-moi, j’ai envie de faire un truc de fou ! » Voilà pourquoi ma vie a basculé. Parce que j’avais accepté un défi, que je les acceptais toujours sans même en mesurer les conséquences de mes actes. Alors que l’on rejoignait les autres dans le salon, je donnais gentiment mon dernier sachet de poudre blanche à l’une de mes amies puis, quittais la maison en compagnie de Julian. Quelques heures plus tard, on était à Las Vegas, quelques heures plus tard on pouvait m’appelait madame Sanders. J’ai eu besoin de quelques jours pour comprendre tout ce qu’il s’était passé lors de cette soirée. Avec tout ce que j’avais pris, j’avais passé le week-end la tête au-dessus de des toilettes, j’avais été déconnecté du monde. Le lundi matin, j’étais moi-même. J’avais appris que cette fameuse amie avait fait une overdose, je m’étais rappelée que j’étais mariée. On m’avait dit que les choses avaient mal tourné. Que de nombreux jeunes avaient dû être amenés à l’hôpital, qu’un groupe avait eu un accident de voiture et que la maison de Julian avait finalement pris feu à cause d’un mégot mal éteint. Je m’en voulais. Si cette pauvre fille avait perdu la vie, c’était à cause de ma drogue, si on avait dû quitté la maison, c’était par ma faute. J’étais restée des jours et des jours enfermée chez moi à réfléchir, sans répondre aux appels, sans expliquer quoique ce soit à mes frères qui ont finalement réussi à prendre contrôle des choses. En ce jour je réalisais l’ampleur des actes et je ne savais que faire. Je me contentais de marcher tête baissée dans les couloirs après des semaines d’absence, j’avais abandonné le cheerleading pour le chant, j’avais perdu la plupart de mes amis à cause de ce changement brutal de comportement et je n’arrivais à me dépêtrer de ce stupide mariage. « Hey tu peux pas regarder où tu marches Davis ! » Alors que l’on me bousculait de plein fouet dans les escaliers, faisant tomber mes affaires par la même occasion, je fronçais les sourcils peu habituée à ce genre d’attaques. « Oh excuse-moi égoïste ! A cause de toi, il nous manque une fille pour pouvoir participer aux nationales, nous lâcher à une semaine de la finale c’est pathétique ! T’es plus rien Howard, rien. » Prenant une grande inspiration, je pris sur moi pour ne pas pleurer ou lui arracher la tête. Je savais ce que je voulais, éviter à tout prix de refaire les mêmes erreurs et c’est pour cela que je m’apprêtais à répondre : « Je… » Mais on ne m’en laissa pas l’occasion. Plus calme, plus mature, plus naturelle, les fêtes étaient devenues très rares pour moi. Je me contentais de suivre celles que Luckaël et Mason organisaient à la villa et celles où ils me trainaient de force. Je buvais que très peu et avais fini par bannir la drogue de mon quotidien. Est-ce que ça faisait de moi une fille coincée ? Loin de là, j’étais toujours moi, en un peu plus soft et ça n’avait pas l’air de plaire à tout le monde.
Coucou, c'est moi
Q. Jazzlyn-Aspen Wayne
Messages : 94 Date d'inscription : 29/02/2012 Age : 27 Localisation : Los Angeles baby.
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Lun 9 Avr - 10:22
Colocation à trois encore pwaaa 
